Chants sur Arthen
Je vais vous raconter une histoire, dont les pages sont en lambeau,
Déchirée par des griffes et des crocs.
Celle d'un camp peuplé de féroces guerrières,
Unies par la soif de sang, fortes et fières.
Chassant comme une seule louve, indomptables et féroces,
Des terribles couve-givres aux svanir, tous craignent leur force.
Mais d'entre toutes, l'une d'entre elles domine,
Dans l'antre de ces bêtes, elle est devenue la guide qui les anime.
On la nomme arthen, et sa puissance fait légende,
Chantée par les complaintes funestes de ses victimes agonisantes,
Son cri de guerre résonne toujours parmi les landes,
Rassemblant la meute, pour une traque triomphante.
Elle a résisté au pouvoir du grand dragon,
Porteuse de la hache de givre Nebelheim.
Elle a vaincu les svanir de Bjorn le félon,
Découpant ses opposant de ses lames d'ébène.
On la nomme arthen, et sa puissance fait légende,
Chantée par ceux qu'elle a guidé et protégé,
Sans empathie, avec la finesse d'une brigande,
Violente et terrible, traitant le mal sans pitié.
Pour combattre les forces obscures,
Elle a choisi une force encore plus grande,
Elle s'est forgé une carapace des plus dures,
Laissant innocence et faiblesse en offrande
On la nomme arthen, et sa puissance fait légende,
Chantée par ceux qui l'ont admiré.
Ne craignant que d'être vue portant les atours de la tisserande,
Et de devoir vider, plus d'une chope alcoolisée.